Poésie

Puisque c'est ici le coin des poèmes, je vous en met un que j'ai trouvé fort
joli.




Roses de juin, vous les plus belles,
Avec vos coeurs de soleil transpercés ;
Roses violentes et tranquilles, et telles
Qu'un vol léger d'oiseaux sur les branches posés ;
Roses de Juin et de Juillet, droites et neuves,
Bouches, baisers qui tout à coup s'émeuvent
Ou s'apaisent, au va-et-vient du vent,
Caresse d'ombre et d'or, sur le jardin mouvant ;
Roses d'ardeur muette et de volonté douce,
Roses de volupté en vos gaines de mousse,
Vous qui passez les jours du plein été
A vous aimer, dans la clarté ;
Roses vives, fraîches, magnifiques, toutes nos roses
Oh ! que pareils à vous nos multiples désirs,
Dans la chère fatigue ou le tremblant plaisir
S'entr'aiment, s'exaltent et se reposent !

Emile Verhaeren


bon week-end

Jo

Oui, il est très joli ce poème. Les roses sont d'ailleurs en train de fleurir, il y en a déjà quelques belles dans le parc du Guervenan.



Moi également je vous confie une petite poésie. Elle est de ma femme, mais ce n'est pas pour cette raison que je la mets ici. En fait, ce texte va rappeller quelques souvenirs à plusieurs de mes collègues car nous l'avons répété en salle de kiné, tous les jours pendant de nombreux mois, avec une patiente qui avait des troubles de la mémoire. Cette personne avait trouvé beaucoup de plaisir à mémoriser et mimer cette histoire, et maintenant, plus d'un an plus tard, elle la connait et la récite encore presque dans sa totalité, ce qui m'a bien étonné lorsque je m'en suis rendu compte. Cette histoire se lit à plusieurs niveaux, mais bien-sûr, principalement, elle parle de l'univers du végétarien et de ses relations quotidiennes.



Autour d'un champignon

Du fond de son terrier
Un petit lapin gris
Qui n’avait pour souper,
Qu’un petit grain de riz
D’un bond fut dans le pré,
Habité par la nuit.

Là haut, dans la rosée,
La lune, d’un rayon,
Eclairait le sentier,
Hérissé de chardons
Quand une odeur musquée
Lui chatouilla le nez…

C’était un champignon.

Mais que çà sentait bon!
A petits pas comptés
Il allait en manger
Quand un gros rat marron
Surgit à ses côtés
Sincères salutations!

Veux-tu le partager?
Proposa lapin gris.
Je veux bien essayer
Lui répondit, surpris,
Le rat qui de sa vie,
N’y avait pas goûté

Le chapeau grignoté
Un bruit, dans les buissons,
Vint à les alerter
Ce n’était qu’un chaton.
Je vous en prie, venez,
Il nous reste le pied!

Ah çà, mille fois non,
Ce n’est pas un dîner,
Digne d’un félidé
Nous avons nos raisons,
Répéta le chaton,
D’un air d’autorité

Quand soudain son menton,
Ses moustaches et son nez,
S’emplirent de frissons

Atchoum, Atcha, Atchoum!

Seriez-vous enrhumé?
Ce champignon, dit-on,
Vous aurait préservé,
Mais il est terminé.

voici un autre petit poème que je viens de trouver et que j'ai trouver fort joli.

l'auteur est inconnu, c'est dommage !!!


doucement mes ailes s'ouvrent
je perce ma chrysalide
lente metamorphose
le voyage m'ennivre
l'oxygene de ton amour
mon coeur ,mon egérie
expire par cette prose
un bonheur infini
lisses sont mes ailes
douce est ma caresse
mes yeux n'ont de cesse
de t'admirer ma belle
en ton coeur je butine
la plus belle des saisons
legers sont mes frissons
monte mon desir
regarde le papillon
doux et coloré
il te fait la cour
il veut t enlacer
ouvres bien les yeux
parfum de l amour
il est merveilleux
mais il compte les jours .


[img=https://2img.net/r/ihimizer/img170/155/image0013mp3rd.th.jpg]


le trouvez-vous joli ??
et les papillons, qu'en dites-vous ?



Jo

Ah oui, elle est très jolie cette poésie. 1000 mercis Josette. Tu nous en mettra d'autres ?